La fibre optique à partir du bois !

Une fabrication de fibre optique bien moins chère et plus écologique que la fibre classique en verre et en plastique constituée intégralement de cellulose, une révolution. Si ses performances optiques demeurent limitées sur les longues distances, elle offre des atouts supplémentaires pour de nombreuses autres applications.

 

La fibre de verre et de plastique

Aujourd’hui sur plus de 1,2 million de kilomètres entre les continents des câbles sous marins s’étendent, cette fibre optique qui relie chacune de nos maisons pour nous apporter une connexion ultra-rapide aux services de l’Internet ou à la télévision mais aussi elle offre de nombreux débouchés dans le domaine médical (endoscopesphotothérapie, dentaire…), dans l’éclairage, le transport ou le militaire. Ces câbles sont généralement constitués d’une « âme » en verre et plastique, et qui ont d’excellentes propriétés optiques, or, ces matériaux sont souvent coûteux et non renouvelables.

Conducteur de lumière

Le bois une matière plus écologique, biodégradable et bon marché. Le bois n’est pourtant pas connu comme bon conducteur de lumière à force de recherches on a cependant réussi à rendre le bois transparent, en éliminant sa lignine et en le mixant avec un polymère transparent, pour ensuite développer une fibre optique constituée à 100 % de cellulose. Un solvant a été dissout de cette cellulose puis, plongé dans l’eau ce qui a crée une coagulation.

Lors de la récupération de cette fibre d’un transparent parfait, on a découvert qu’elle possédait  une bonne résistance thermique et mécanique, qui transmet la lumière dans un spectre allant de 500 à 1.400 nm, ce qui correspond aux longueurs d’ondes utilisées pour les télécommunications.

L’objectif des chercheurs n’est pas de rivaliser

Avec un coût si faible, elle pourrait d’abord servir en médecine, où sa biocompatibilité est également un avantage. Elle pourrait constituer un excellent capteur et donc servir à mesurer des changements de température, de champs magnétiques, d’humidité, ou pour détecter la présence de produits chimiques. Mais il faut pour cela leur appliquer un traitement spécial pour les rendre sensibles à l’absorption de gaz ou de liquide.

Les chercheurs ont plongé 20 mm de fibre dans l’eau et ont constaté une chute brutale de l’intensité lumineuse transmise en moins de 10 mn, cela a permis de tester la capacité de leur fibre en cellulose à détecter un changement d’humidité. Une fois sortie de l’eau, la fibre sèche et retrouve son niveau d’origine en 20 mn. En intégrant la fibre dans un bâtiment, on pourrait ainsi détecter en temps réel une fuite ou une dégradation.

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