Nemeïo, le premier clavier d’ordinateur universel

Naviguer sur le Web en anglais, switcher d’un doigt sur ses applications de travail, tout est possible grâce à ce périphérique conçu par l’entreprise lyonnaise LDLC. Il pèse 600 grammes et comprend 81 touches configurables à l’infini.

LDLC pense avoir trouvé « le Graal de la communauté tech » : le clavier dynamique universel. Conçu par l’équipe de R&D du leader français de l’e-commerce informatique, Nemeïo est « un clavier mécanique, dont le fond constitué d’un écran e-paper, comme ceux des , est surmonté de 81 touches transparentes », explique Olivier de la Clergerie, directeur général de  LDLC, à Lyon . Elles sont paramétrables une à une pour leur donner la fonction que l’on souhaite. Mais aussi, et c’est l’atout de Nemeïo, pour appliquer à chaque touche l’icône de son choix par l’affichage à encre électronique, modifiable à volonté.

Exit les masques en silicone et les échanges de claviers pour brancher les périphériques spécifiques à certains logiciels professionnels. L’objet, au stade de prototype fonctionnel en format 30 cm par 18, doit permettre, par exemple à des traducteurs, de passer en une seconde d’une configuration Azerty à Qwerty ou Bépo. Et aux pratiquants de logiciels avancés : jeux, graphisme, vidéo… de configurer à leur guise des raccourcis clavier. Qu’ils soient existants, ou qu’il s’agisse de commandes informatiques créées par des utilisateurs aguerris, en adéquation avec leurs doigtés et manœuvres les plus fréquentes.

De 300 à 500 euros

Ainsi, une combinaison Ctrl + Alt + quelques autres touches pas faciles à retenir sera convertie en une touche unique parmi les 81. Avec la possibilité d’y incruster un symbole personnalisé, issu de la bibliothèque de l’application ou importé, au lieu des F1 ou F2 anonymes inscrits en petits caractères sur les claviers classiques. Olivier de la Clergerie promet « un gain de temps : au lieu de 40 raccourcis, on disposera de 40 touches directes avec leurs pictogrammes ». Il espère commercialiser Nemeïo, protégé par deux brevets, avant la fin de l’année, entre 300 et 500 euros. « C’est un produit de niche mais qui, par essence, a une portée mondiale. »

 

 

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