Loopsider décline des versions espagnoles et anglaises

Après la France, le média vidéo, disponible uniquement sur les réseaux sociaux, se décline en Europe. Depuis sa création il a levé 4 millions d’euros au total.

Cap sur l’Europe pour Loopsider, le média vidéo uniquement disponible sur les réseaux sociaux. Un an et demi après son lancement en France, il décline une version espagnole et va en proposer une anglaise . L’Allemagne et l’Italie devraient suivre, mais pas tout de suite.

« On est frugaux dans nos développements, on ne va pas ouvrir un bureau à New York, on fait tout depuis Paris », explique Giuseppe de Martino, l’un des trois cofondateurs de Loopsider, ancien directeur délégué de Dailymotion. Le « média social », présent uniquement sur Instagram, Snapchat et Facebook et qui propose tous les jours une sélection de vidéos courtes d’information à destination des Millennials, a recruté deux journalistes américains, un espagnol et une colombienne.

Loopsider totalise dix salariés permanents, auxquels s’ajoute une dizaine de pigistes chaque jour. Les journalistes s’appuient sur les agences de presse AP, AFP, Reuters… Surtout, le média a conçu son propre outil de curation qui lui permet de repérer les sujets qui « font du bruit ». Un journaliste peut concevoir jusqu’à trois vidéos par jour. S’il s’agit aujourd’hui spécifiquement de vidéos d’information, deux « verticales » vont être développées : une sur l’environnement et l’autre sur l’univers féminin.

4 millions levés

Loopsider revendique 1,5 million d’interactions en moyenne (commentaires et partages sur les réseaux sociaux), 4 millions de personnes touchées par jour et 65 millions de vues par mois.

Depuis son lancement , il a levé 4 millions d’euros auprès de Bernard Mourad, patron de Bank of America en France, du fonds de capital-risque OneRagTime de Stéphanie Hospital et Jean-Marie Messier, de Munegu Partners, ou encore de Franck Papazian, président de Mediaschool, qui détient à la fois des écoles et des médias. Les fondateurs conservent 53 % du capital.

Son chiffre d’affaires avoisinerait 1,6 million . Les revenus proviennent exclusivement de vidéos de « brand content », c’est-à-dire sponsorisées par des marques. Loopsider a notamment travaillé pour Veolia, Google, Deezer, LVMH (propriétaire des « Echos »), Air Liquide ou encore Vinci. Il fait aussi des vidéos en marque blanche comme celle, récente, du service d’information du gouvernement pour appeler à voter pour les élections européennes. Si tout se passe comme prévu, Loopsider devrait atteindre l’équilibre financier très prochainement.

[rs_space height="200px"]

Recevez gratuitement le livret qui vous explique ce qu'il faut savoir sur le VTC

[rs_image_block align="align-center" image="9395"]
[rs_contact_form form_id="9568" notification="Nous vous apportons une réponse sous 24H"]
[rs_space height="200px"]